La Grotte de Montarquis (aller-retour ou boucle avec retour par Le lac de Peyre)
Catégorie : MOYENNE ou DIFFICILE (pour la boucle par le Lac de Peyre).
Niveau de risque : SANS DANGER pour l'aller-retour ou PASSAGES DANGEREUX pour la boucle.
Enfants : à partir de 6 ans ou risqué pour la boucle, à partir de 16 ans.
Temps pour monter : 1 h 30 pour la grotte, 1 h 45 pour le col (sans compter l'arrêt à la grotte), 3 h pour le col sous la Pointe du Midi.
Dénivellation : 590 m jusqu'à la grotte, 670 m jusqu'au col avec retour par le même itinéraire, 1030 m pour la boucle avec retour par le lac de Peyre.
Altitude au sommet : 2100 m pour la grotte, 2180 m pour le col et environ 2190 m pour le col sous la Pointe du Midi.
Le départ se fait au Col de la Colombière, entre le Grand Bornand et le Reposoir. Prendre le sentier qui se trouve à côté du restaurant, en direction du Chalet de la Colombière et du lac de Peyre. Peu après le départ, il y a une première bifurcation : ne pas aller à gauche vers le Jalouvre. Après une dizaine de minutes de marche, il faut quitter la direction du Lac de Peyre, qui part vers la gauche et s'engager sur le sentier de droite, juste derrière le Chalet de la Colombière.
Le sentier perd tout doucement de l'altitude jusqu'aux ruines de Montarquis, par un sentier qui monte et qui parfois descend. Après les ruines, le sentier commence à monter, de plus en plus jusqu'au col qui se trouve au dessus de la grotte. Comme beaucoup de sommets dans le secteur, ce col n'a pas de nom.
Pour le retour, deux possibilités s'offrent à nous :
* Redescendre par le même chemin, tranquillement et sans danger. Attention tout de même sous la grotte, le sentier est couvert de petits cailloux qui roulent sous les pieds et qui rendent la descente scabreuse. Des bâtons de marche peuvent être nécessaires.
* Faire une boucle en passant sous la Pointe du Midi et par le Lac de Peyre, mais attention, une partie de cet itinéraire est dangereux.
Au col (sans nom) qui se trouve au dessus de la grotte, poursuivre sur le sentier qui descend dans la Combe Sauvage (comme nommée sur les cartes de l'IGN. Elle s'appelle également "Combe de Cu Déri") . Encore en haut, il est judicieux de repérer où passe le sentier en face, car d'en bas, il est moins visible.
Voir les pointillés sur la photo : un sentier plus ou moins marqué monte en longeant le pierrier. Parfois, on croit perdre le tracé ; il faut alors monter à l'intuition, mais on retrouve assez vite un léger tracé ou on voit que l'herbe a été couchée par le passage de quelques randonneurs.
En haut du pierrier, il faut remonter le couloir de Cu Déri, un couloir vertical (pente de 40 degrés sur 150 m) couvert de sable, de petits ou plus gros cailloux qui dévissent dès qu'on pose le pied dessus. Seules quelques roches sont fixées dans le sol et permettent de trouver un appui pour grimper (avec les mains, le plus souvent), mais, parfois, les pierres fixes sont rares et certains passages sont athlétiques. Une chute pourrait faire mal, sans forcément être mortelle.
Au col sous la Pointe du midi, les plus courageux s'offriront un crochet par le sommet de la Pointe du Midi qui culmine à 2364 m d'altitude et dont l'ascension relève plus ou moins de l'escalade (avec les mains, mais sans matériel).
Ensuite, il faut descendre par un sentier qui n'est pas très stable. On glisse, on dérape, les pierres roulent sous nos pieds. Là encore, des bâtons de marche seront les bienvenus.
Au pied de la falaise de la Pointe du Midi, c'est à dire quelques mètres plus bas que le col, soit on suit le sentier qui longe la falaise et qui remonte vers la pointe de Balafrasse, à 2296 m d'altitude. On redescend ensuite vers le Lac de Peyre, après le Col de Balafrasse (sentier sur une arête, là encore assez dangereux). Il ne faut pas s'attendre à voir une grande étendue d'eau. Le "lac" de Peyre est, en fait, un tout petit étang.
Soit on se dirige plus directement vers le lac, sans vraiment pouvoir trouver un sentier. Il faut alors descendre tout droit, sans risque de se perdre puisqu'on aperçoit le lac. C'est un peu raide, parfois dans des pierriers ou sur un sol couvert de pierres qui roulent sous les pieds.
Après le lac, plusieurs sentiers "parallèles" permettent de rejoindre le Col de la Colombière.
Photos des 28 et 30 août 2017
Quelques minutes après le Col de la Colombière, une première bifurcation permet entre autre de monter au Jalouvre. Il faut rester sur le sentier 4x4 en direction du Chalet de la Colombière. Une affiche met en garde par rapport aux chiens de troupeau qui peuvent se montrer agressifs si l'on s'approche des moutons :
Derrière nous, le Col de la Colombière :
Le Chalet de la Colombière derrière lequel se trouve un panneau qui indique la direction de la grotte et du Lac de Peyre :
Emprunter le sentier de droite :
Le sentier redescend sous le Chalet de la Colombière :
La Pointe Dzérat :
Le panneau que l'on aperçoit un peu plus bas :
La Pointe Dzérat, à gauche :
Ce que j'appelle le "col au-dessus de la grotte", c'est le plateau verdoyant au milieu de la photo :
La grotte se trouve au pied de cette falaise, un peu plus haut :
En face, des pointes sans nom. Après la grotte, on monte sur le sommet herbeux, à droite des roches :
Une première toute petite grotte :
Une famille de bouquetins :
La Grotte de Montarquis :
Selon les conditions météo, on peut voir le Mont Blanc au loin, ce qui n'est pas le cas sur cette photo :
Depuis le col au-dessus de la grotte, vue sur le plateau de Cenise :
La Combe Sauvage avec, à gauche, la Pointe Dzérat et, à droite, la Pointe du Midi :
Voici l'itinéraire qu'il faut suivre pour atteindre le couloir :
Le long du pierrier, ça monte raide :
En haut du pierrier, une colonie de bouquetins :
Le couloir de Cu Déri vu d'en bas :
Le même couloir vu d'en haut. On se rend compte que le terrain est de plus en plus glissant. Certains le montent lorsqu'il est recouvert de neige. C'est peut-être effectivement plus facile :
Vue vers la Combe Sauvage depuis le col :
Vue de l'autre côté sur la Pointe Blanche dont le sommet est à 2438 m d'altitude. 75 m plus haut culmine la Pointe du Midi. Son ascension demande un gros quart d'heure où il faut grimper avec les mains.
On a vu voler, proche de nous, un très grand rapace qui pourrait être un gypaête barbu, comme présenté sur cette affiche qui se trouve au Col de la Colombière :